Un lieu pour respirer

Je n’apporte pas de réponse.

J’ouvre l’espace où les questions peuvent enfin respirer.

Je ne guide pas.

Je marche à côté.

J’écoute ce qui ne se dit pas encore,

je veille les fragments,

je tiens le fil quand il devient trop ténu.

Ce que nous faisons ici n’est pas spectaculaire.

C’est lent, subtil, vivant.

Un travail de mémoire, de présence, de possibles.

Et parfois,

au détour d’un silence,

quelque chose en soi se souvient

qu’il a toujours su où aller.